LaFleur de Vieest une figure géométriquecomposée d'une juxtaposition de plusieurs cercleségaux, reliés centre-à-centre. Cette figure, utilisée comme un motif décoratif depuis des temps immémoriaux, forme un modèle semblable à une fleur avec une structure hexagonale symétrique .
La Fleur de vie est aussi considérée comme une figure sacrée, d’abord par son caractère emblématique. A travers sa beauté, sa perfection géométrique et esthétique, elle symbolise en effet le processus de renouvellement perpétuel de la vie.
"La fleur de vie est une représentation du divin qui existe à l'intérieur de chacun de nous. Elle nous relie tous individuellement en un réseau géant de vie, de lumière et d'énergie."
Le terme « Mandala » évoque l’Inde et les mandalas éphémères des moines tibétains en sable coloré. En sanskrit, Mandala signifie cercle : dans les villages, les femmes indiennes dessinent chaque jour devant leur porte un Mandala à la farine de riz en signe d’harmonie, de paix et d’abondance. Le Mandala est présent dans toutes les cultures, c’est une forme universelle utilisée pour orner palais et châteaux, construire villages ou temples, décorer des bijoux, créer tentures et tapis. Forme également retrouvée dans la nature telle une fleur.
Le Mandala est un dessin en forme de rosace, c’est un dessin centré. Tout Mandala comprend un centre et une périphérie. L’œil repère d’emblée le centre et perçoit l’ensemble d’un seul regard tout en gardant le contact avec ce point central. Ce point ressource est présent dans tous les mandalas. La périphérie d’un mandala apporte confort et sécurité. Dans la nature, on peut observer cette enveloppe protectrice telle la membrane cellulaire qui empêche les intrus de pénétrer : tranche de tomate, rondelle de citron, tronc d’arbre coupé… Les anciens utilisaient aussi cette forme : places de village, huttes, yourtes, tipis sont construits en cercle. On retrouve aussi le cercle dans la plupart des danses folkloriques, cette périphérie apportant sécurité et convivialité.
Colorier un Mandala nous apporte la stabilité et nous fait rentrer en résonnance avec notre identité profonde. Les Mandalas permettent de se poser et de se laisser aller sans réserve ni censure à nos ressentis, à notre intuition et notre créativité ; ils nous aident à retrouver des moments de grâce, à nous en nourrir. Prendre le temps de se relier à ses émotions c’est une façon de se nourrir et de percevoir la grande richesse de la vie, non pas au sens matériel, mais bien dans ce qu’elle offre à voir.
Le Mandala est un outil d’équilibre et de ressourcement
Colorier un Mandala permet d’activer les deux hémisphères cérébraux, chacun fonctionnant différemment : L’hémisphère gauche rationnalise, détaille, cherche à expliquer. C’est lui qui gère l’espace, le temps et la parole, qui guide l’action et questionne. C’est l’hémisphère du mental. Il est mis en valeur dans nos sociétés actuelles, tant à l’école que dans le monde du travail ou la gestion du quotidien. Vous regardez une fleur ? Votre hémisphère gauche va la détailler, nommer chaque élément, décrire à quoi il sert, mettre cette fleur dans une case : espèce, taille, saison…
L’hémisphère droit perçoit dans la globalité. Il est le siège de l’imaginaire, de la créativité, de l’émotionnel, des ressentis, de l’inspiration et de l’intuition. Il est plutôt utilisé pour se ressourcer et se détendre. Face à la même fleur, il admire la forme, les couleurs, l’odeur, il sollicite tous les sens et se remémore le jardin de son enfance ou le bouquet reçu… L’espace temps n’existe plus ; seul le moment présent, les ressentis et les émotions comptent.
Nous avons pris l’habitude de solliciter ces deux hémisphères séparément. Il faut être rentable, savoir tout gérer, être efficace et nous nous épuisons à ne fonctionner qu’avec notre hémisphère gauche. Du coup, nous nous ressourçons avec l’hémisphère droit : télévision, ordinateur, jeux vidéo, musique, relaxation… Sans arrêt, nous faisons la navette entre ces deux hémisphères, en oubliant de les relier et de les faire travailler ensemble.
Les Mandalas nous proposent la démarche inverse : lorsque nous choisissons le dessin, les couleurs, nous faisons appel à notre côté artistique et créatif, à notre hémisphère droit. Mais comme nous colorions chaque détail et que nous sommes dans une forme structurée et organisée, nous gérons l’espace et faisons usage d’une certaine logique de coloriage ; nous sollicitons alors notre hémisphère gauche. Nos deux hémisphères sont donc bien stimulés simultanément, ce que permettent en réalité assez peu d’activités, d’autant que nous avons tous un hémisphère dominant.
En coloriant un mandala, nous éprouvons du bien-être mais nous refaisons aussi des connexions entre nos deux hémisphères et récupérons l’énergie de l’hémisphère que nous utilisons le moins au quotidien. Ainsi, une personne très active, qui privilégie le rendement et l’efficacité, apprendra à se poser et à se détendre. A l’inverse, celui qui vit dans ses rêves ou dans le monde virtuel des écrans aura plus de facilité à passer à l’action.